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Les Plantes Médicinales

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Les plantes médicinales sont des plantes utilisées pour leurs propriétés bénéfiques sur la santé. La phytothérapie est l’acte de soigner avec les plantes. On en utilise le plus souvent les feuilles, les fruits ou les racines. L’herboristerie consiste à la préparation et la commercialisation de plantes médicinales. L’aromathérapie fait partie de la phytothérapie, et concerne l’utilisation d’huiles essentielles obtenues à partir de plantes par distillation.

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1. Histoire des plantes médicinales

1.1. Un usage multi-millénaire

Les hommes utilisent les plantes médicinales probablement depuis des dizaines de milliers d’années. On a découvert une sépulture de 60 000 ans contenant des quantités de pollen de huit espèces végétales, dont sept sont toujours utilisées comme remèdes de nos jours. Ces usages sont ensuite documentés, depuis l’invention de l’écriture. 

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On a retrouvé des tablettes en écriture cunéiforme de 5 000 ans. Le papyrus d’ebers, de l’Egypte ancienne (autour de 1 500 av. J.C.) décrit plus de 850 formules pour traiter des maladies avec des plantes (et souvent du miel). En parallèle, la médecine ayurvédique (indienne) et la médecine chinoise utilisent également des thérapies à base de plantes depuis l’antiquité. Hippocrate (460-356 av J.C.), à la fois médecin et pharmacien, a rationalisé l’art médical. Dans son fameux Corpus Hippocaticum, on retrouve une pharmacopée de 250 plantes.

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Vers 60 après J.C., le médecin grec Dioscoride a documenté plus de 1000 recettes de médicaments utilisant plus de 600 plantes médicinales. Cet ouvrage a servi de base aux pharmacopées occidentales pendant 1 500 ans ! Au cours de l’âge d’or islamique, les érudits ont traduit ces textes en arabe, tout en ajoutant leurs propres observations. En parallèle, les populations autochtones de l’Afrique, de l’Amérique et de l’Océanie avaient également développé leur propre connaissance des plantes locales. 

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LES USAGES TRADITIONNELS DES PLANTES DANS LE PACIFIQUE

En Océanie, l’acte de soigner est sacré, tout autant que les plantes qui servent à soigner. Le tamanu par exemple, produit des fruits dont on extrait une huile aux multiples vertus médicinales. L’arbre est planté pour signaler la présence d’un lieu sacré. Autrefois, son bois n’était utilisé que pour confectionner des idoles et jamais pour des objets utilitaires, des cases ou des pirogues (Petard).

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À l’époque moderne (19eme et 20eme siècle), la règle pour comprendre un mécanisme était de le disséquer. L’analyse chimique des plantes a permis l’identification de leurs molécules actives. Une fois identifiées, on a pu les extraire des plantes pour une utilisation commerciale. Ensuite, il a été possible de les copier pour en faire une synthèse chimique pour augmenter le rendement et ne pas avoir à cultiver la plante. À ce jour, on estime qu’environ 18 000 espèces de plantes sont utilisées pour leur vertus thérapeutiques (pdf). 

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Les plantes médicinales sont désormais confrontées à des menaces comme la sur-collecte, la destruction de leur environnement et le changement climatique. Sans compter l’oubli lié à l’émergence des médicaments modernes.

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1.2. Une efficacité prouvée?

Selon les standards dont on a beaucoup parlé avec le débat autour de l’hydroxychloroquine, il faut faire une étude en “double insu” ou “double aveugle” pour “prouver” l’efficacité d’un traitement. Ce type d’étude coûte très très cher. Pour les rentabiliser, il faut protéger par un brevet, la molécule dont l’efficacité a été démontrée. Sinon, n’importe qui pourrait fabriquer la même molécule et la vendre en se basant sur les résultats de l’étude payée par d’autres.

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ÉTUDE EN DOUBLE INSU

Une étude en double aveugle ou double insu, est une étude clinique dans laquelle on teste un traitement sans que le patient ni le médecin ne sachent si c’est le produit actif ou le placébo qui est administré. Ce type d’étude permet d’éviter toute influence, volontaire ou non, dans l’évaluation de l’effet du traitement.

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Les plantes poussent dans la nature, sont connues depuis toujours, donc ne peuvent être brevetées. Il est donc impossible de protéger leur usage et donc de rentabiliser l’investissement énorme que représente une telle étude clinique. Dans ces conditions, il serait difficile de trouver un modèle d’affaire permettant de conduire des études cliniques sur l’effet des plantes. La recherche publique pourrait prendre en charge ce type d’étude, mais cela représenterait un tel montant qu’il faudrait arbitrer, et arrêter beaucoup d’autres thématiques pour les financer. Quelques études ont pu être menées tout de même, mais avec peu de moyens, leur qualité est parfois discutable (Praveen et al, 2015).  

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Cela dit, ces plantes étant connues depuis des milliers d’années, leur efficacité a-t-elle réellement besoin d’une étude en double aveugle ? C’est nécessaire pour une toute nouvelle molécule fraîchement inventée, mais des plantes médicinales utilisées depuis aussi longtemps ont peut-être aussi fait leurs preuves de manière empirique.

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La réglementation permet de standardiser et surtout d’éviter les effets secondaires liés à l’usage de ces plantes. Elles peuvent cependant aller parfois trop loin. On pense en particulier au Kava. Cette racine est utilisée en Mélanésie et en Polynésie depuis des siècles pour ses propriétés anxiolytiques. Elle a été interdite de commercialisation en France à cause de quelques cas de toxicité hépatique observés uniquement en Allemagne et dont il n’a pas été prouvé que le Kava en était à l’origine. 

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Cet effet indésirable n’a jamais été observé dans les populations du Pacifique qui en consomment depuis toujours. Ce problème est donc probablement dû plus à une méthode de préparation, ou à des interactions avec des médicaments, qu’à la plante elle-même. Malheureusement, cette plante, qui pourrait soulager énormément de monde, n’est plus accessible en Europe. Cela montre que les relations des hommes avec les plantes médicinales sont culturelles. Chaque population utilisant avant tout les plantes disponibles dans son environnement immédiat.

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2. Les plantes médicinales sont des traitement naturels

2.1. Naturel = Bénéfique?

Le fait qu’un traitement soit “naturel” ou “d’origine naturelle” ne signifie pas nécessairement qu’il est “bon”. En effet un produit peut être bénéfique à une certaine dose et dangereux voire mortel à une autre. Certains champignons peuvent tuer à très faible dose, pourtant ils sont naturels. Le curare, qui est un poison mortel, est aussi naturel.

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Comme tout traitement, les médicaments végétaux peuvent causer des effets indésirables. La cause des ces effets peut être leurs principes actifs, ou bien leur mode d’extraction ou de préparation voire même d’utilisation. Par exemple, l’huile (macérat) de millepertuis, a des propriétés apaisantes et régénérantes pour la peau, mais elle est photosensibilisante. Si vous en appliquez juste avant d’aller au soleil vous risquez des brûlures. Il ne faut donc pas utiliser les plantes médicinales au hasard.

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Par ailleurs, il faut aussi faire attention à la source des produits à base de plantes. En 2013, une étude a testé un panel de produits afin d’analyser leur composition. Elle porte sur des compléments alimentaires en Amérique du nord, et l’Europe est mieux protégée. Mais elle a montré que 59% des produits contenaient des plantes non mentionnées sur l’étiquette et que la plupart contenaient des substances de remplissage (riz, soja, blé…). Certains produits ne contenaient même pas la plante indiquée sur l’étiquette.

On trouve aussi beaucoup de produits qui annoncent contenir de l’aloe vera mais qui ne contiennent en réalité, qu’une toute petite quantité de poudre d’aloe, reconstituée avec de l’eau. 

Cette mauvaise qualité peut potentiellement réduire l’efficacité de remèdes qui le seraient si la qualité était meilleure et donc altérer l’image des vertus de plantes médicinales.

2.2. Sous quelles formes utilise-t-on les plantes médicinales?

Il existe de nombreuses formes sous lesquelles les plantes peuvent être administrées. Le mode le plus courant est l’absorption d’un liquide, ensuite vient l’application externe sous forme de cataplasme.

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  • Tisane

Les tisanes à base de plantes sont le liquide résultant de l’extraction de plantes dans l’eau chaude. Par exemple, la camomille ou la menthe.

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  • Décoction

Ce sont les extraits bouillis de parties plus dures que les feuilles, comme les racines ou l’écorce

  • Macération

C’est l’infusion à froid des plantes les plus riches en mucilage (une substance qui donne une consistance visqueuse au contact de l’eau) telles que la sauge ou le thym. La macération dans l’huile ou dans le vin sont d’autres variantes. Celle-ci peut nécessiter plusieurs semaines voire des mois en fonction de la plante, de la partie utilisée et de l’utilisation qu’on veut en faire.

  • Teintures

Ce sont des extractions des principes actifs des plantes avec de l’alcool. 

  • Extraits

Les extraits sont obtenus après évaporation du solvant et peuvent être de forme liquide, semi-liquide ou solide. Les extraits secs sont plus concentrés en principes actifs.

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  • Huiles végétales

Les huiles vierges végétales sont obtenues par pression à froid des fruits possédant une activité thérapeutique. L’huile de Tamanu par exemple est obtenue par pression des fruits après plusieurs mois de séchage au soleil.

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  • Jus 

Si elles contiennent assez d’eau, on peut également consommer certaines plantes sous forme de jus. Le fruit du noni peut se presser pour donner du jus. Pour certaines plantes, comme l’aloe vera, on extrait le suc à partir des feuilles.

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  • Poudres

Ce procédé est plus laborieux car il nécessite un séchage et un broyage puis un tamisage. Nos gélules de noni, contiennent uniquement du fruit fermenté, séché au soleil et réduit en poudre.

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  • Huiles essentielles

Elles sont obtenues par distillation des parties d’intérêt de la plante. L’huile essentielle de Niaouli par exemple, s’obtient à partir des feuilles. Les huiles essentielles peuvent aussi s’utiliser sur la peau. La plupart sont trop fortes pour les utiliser telles quelles et doivent être diluées dans une huile végétale neutre.

  • hydrolats (ou eaux florales)

Au cours du processus de distillation qui permet d’obtenir l’huile essentielle, l’eau florale est la fraction d’eau distillée obtenue par l’entraînement à la vapeur d’eau des plantes aromatiques. Elle contient les principes actifs hydrophiles alors que l’huile essentielle contient les composés hydrophobes.

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INGRÉDIENTS POUR FORMULATIONS

Ces différentes formes d’extraction des plantes peuvent être utilisées comme ingrédients à l’intérieur d’une formule plus complexe. Par exemple, on peut retrouver des huiles végétales (comme l’huile de tamanu),et des huiles essentielles (comme l’huile essentielle de Niaouli) dans une pommade comme l’onguent du Pacifique. On peut utiliser ces ingrédients pour faire également des cataplasmes, gels, huiles de massage, gélules, comprimés, sirops, inhalateurs, etc. Selon les cas, on peut aussi utiliser les plantes en fumigation, application cutanée, par le bain, en bains de bouche, par injection ou par lavement.

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La composition exacte des produits à base de plantes dépend de la méthode d’extraction. Selon qu’on utilise l’eau, l’alcool ou l’huile comme solvant, on ne récupérera pas les mêmes molécules actives. La forme galénique (gélule, pommade, inhalateur etc) utilisée en phytothérapie sera différente en fonction de la partie de la plante utilisée, pour en conserver au mieux les propriétés spécifiques.

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La même plante peut faire l’objet de différents types d’extraction. Pour reprendre l’exemple du millepertuis: l’extrait sec est utilisé en interne pour la dépression (par exemple sous forme de gélules), et le macérât huileux en externe pour ses propriétés sur la peau.

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3. Quelques exemples de plantes médicinales

Il est évidemment impossible dans le cadre de cet article de lister les presque 18 000 plantes répertoriées. Toutefois, il est intéressant de noter que des plantes médicinales de régions aussi différentes que le Népal, la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique du Sud appartiennent au même groupe phylogénétique! On peut donc supposer que si une famille de plantes est utilisée dans une partie du monde, elle peut aussi l’être dans une autre partie du monde.

3.1. Les plantes médicinales à l’origine de médicaments modernes

Les plantes médicinales ont été utilisées depuis des millénaires pour soigner tout type de pathologies. Même si elles ont été délaissées en occident pendant le “boom” de l’industrie pharmaceutique, elles suscitent aujourd’hui un regain d’intérêt.

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Pour créer un nouveau médicament, il faut inventer une nouvelle molécule. Cette discipline s’appelle la chimie médicinale. La recherche en chimie médicinale permet de générer des millions de molécules possibles. Parmi celles-ci, la très grande majorité ne sert à rien. Certaines d’entre elles auront une activité in vitro mais ne pourront jamais devenir des médicaments car trop vite dégradées ou pas assez solubles. Au final, une toute petite fraction pourra devenir un médicament.

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D’un autre côté, la Nature a beaucoup plus d’imagination que l’homme pour créer de nouvelle molécules et surtout, elle sont le fruit de millions d’années de sélection naturelle. C’est une des raisons pour lesquelles il est important de préserver la biodiversité. Parmi les plantes que l’homme fait disparaître tous les ans, il y a peut-être celle qui contient la molécule ou la combinaison de molécules qui le sauvera.

Environ un tiers des médicaments allopathiques utilisés aujourd’hui sont issus de plantes médicinales. Les molécules actives sont soit extraites, soit une copie en est synthétisée chimiquement. Les plantes Les plus connues sont les suivantes:

  • Le Saule blanc dont est issue l’aspirine (Anti-inflammatoire)
  • La Digitale laineuse dont est issue la digoxine (insuffisance cardiaque)
  • Le Cinchona dont est issue la Quinine (anti-paludique). À partir de la quinine, on a pu synthétiser l’hydroxychloroquine
  • La Pervenche dont est issue la Vincristine (cancer)
  • Le Pavot dont est issue la Morphine (Anti-douleur)
  • Le Narcisse dont est issue la Galantamine (Maladie d’alzheimer)
  • L’If dont est issue le Taxol (cancer)

3.2. Les plantes médicinales ET culinaires

Certaines de ces plantes sont aussi utilisées pour leur propriétés gustatives. Vous seriez peut-être étonné(e) d’apprendre que certaines plantes que vous utilisez tous les jours sont aussi des plantes médicinales. En voici une très courte liste.

 

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  • L’ail

L’ail a de très nombreux effets. Il améliore la circulation, le métabolisme des lipides, diminue la glycémie, les flatulences, les infections parasitaires, les bronchites. En application topique, il réduit les douleurs articulaires.

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  • Le basilic

Antioxydant, tonique digestif, fébrifuge et stimulant, il combat aussi les maux de gorge. Également antispasmodique, il atténue les règles douloureuses. Le pesto en plus d’être délicieux en combinant l’ail et le basilic est un véritable soin !!

  • le cacao

Effet psychostimulant et tonique, il est connu pour être antistress et antifatigue. On lui reconnaît aussi des effets antioxydants et vasodilatateurs ainsi qu’une diminution de l’hypertension artérielle. Pour une utilisation médicinale, il vaut mieux utiliser le cacao cru, par exemple sous forme de gélules.

  • le thym

Le thym soulage un grand nombre de pathologies respiratoires, la toux, l’asthme, le rhume des foins. Sous forme de bains de bouche, il aide pour les soins dentaires. Enfin il a des vertus antispasmodiques et soulage les ballonnements, flatulences, diarrhée.

  • le romarin

Favorise la digestion, régule les lipides, améliore la circulation sanguine. Il est aussi diurétique et antioxydant. Il peut aussi servir pour désinfecter les plaies.

  • l’ananas

Eh oui, ce fruit tropical, en particulier sa tige, a des vertus anti-inflammatoires. On l’utilise donc pour diminuer les douleurs articulaires. On l’utilise aussi comme vermifuge ou pour améliorer le confort digestif. En externe, il peut s’utiliser en cas de dermatose. Il est aussi très riche en antioxydants et peut donc s’utiliser en complément de traitements anticancéreux.

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LA LISTE EST TRÈS LONGUE

le curcuma, l’estragon, le poivre noir, la melisse, la sauge, la marjolaine, le laurier, le gingembre, le fenouil, la menthe, le lin, la cannelle, l’artichaut, le poireau, l’oignon, les orties, le pamplemousse, etc etc.

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3.3. Les plantes médicinales à l’origine de drogues

Certaines plantes médicinales ont des effets psychotropes. Elles apportent des bienfaits à certaines doses et deviennent néfastes à d’autres.

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On pense bien sûr au Pavot, qui contient des opiacés. L’usage de l’opium est documenté depuis plus de 3000 ans et la morphine a été découverte et isolée en 1804. C’est l’un des anti-douleurs les plus efficaces et les plus utilisés dans le monde. D’autre part, l’opium induit une euphorie, une somnolence, un état hypnotique et onirique. C’est cet effet qui est recherché par les personnes qui en consomment en dehors de tout cadre thérapeutique. Leur usage crée une accoutumance (il en faut de plus en plus pour ressentir un effet) et une dépendance (ne pas pouvoir se passer de la substance). 

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Le cannabis est utilisé pour ses vertus thérapeutiques: cette plante peut réduire la nausée et les vomissements chez les patients subissant une chimiothérapie. Elle peut aussi réduire la douleur chronique et les spasmes musculaires. Elle a aussi un usage dit “récréationnel” pour ses propriétés psychoactives comme l’euphorie, la relaxation, association d’idées créatives, la sensation de plaisir même face à des choses banales. De plus fortes doses peuvent engendrer une augmentation de la perception auditive et visuelle, voire des hallucinations.

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Le tabac a des propriétés analgésiques et a été utilisé pour des douleurs auriculaires ou dentaires, mais aussi pour traiter les rhumes. Il était également utilisé par les populations autochtones d’Amérique, dans des cérémonies spirituelles. Contrairement à la plupart des autres psychotropes, le tabac n’entraîne pas de fortes modifications de la conscience. La nicotine exerce simplement un effet stimulant et augmente la concentration et la mémoire, mais elle génère une forte dépendance. La consommation de tabac est responsable de plus de 6 millions de décès chaque année dans le monde.

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La feuille de Coca est utilisée, depuis très longtemps, par les indigènes des Andes. La feuille de coca est mâchée ou utilisée en infusion pour les aider à résister à la fatigue et à l’altitude. Sous cette forme, la coca a un léger effet stimulant, comparable à celui de la caféine. La cocaïne qui en est extraite chimiquement est une drogue très puissante qui provoque une sensation de bien-être et d’optimisme, une forte euphorie, un sentiment de puissance intellectuelle, une indifférence à la douleur, et une baisse de la fatigue.

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4. Fonctionnement des plantes médicinales

Les plantes fabriquent un grand nombre de composés ayant une activité biologique. Elles les fabriquent avant tout pour elles-mêmes et l’homme a pu avec l’observation et l’expérience bénéficier de cette activité biologique pour se soigner. 

Leur efficacité thérapeutique est due à ces principes actifs variés. Quand on utilise la plante entière, il est difficile de savoir lequel de ces composés exerce l’effet observé. Certains ont été clairement identifiés par la science moderne, mais la plupart du temps, on ne sait pas exactement lequel de ces composés ou combinaison de composés permet d’obtenir l’effet.

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Le savoir empirique s’est ensuite transformé en analyse botanique pour identifier le mécanisme d’action de ces plantes. Grâce à cette analyse, on a pu identifier certaines molécules responsables de l’effet thérapeutique. Au début, les plantes étaient transformées selon les techniques listées plus haut (broyées, macérées ou infusées en entier). Ces techniques permettaient déjà d’extraire une bonne partie des substances actives. À partir du XXeme siècle on a commencé à isoler ces extraits actifs. L’objectif était de les standardiser, pour rationaliser les modes d’administration, maîtriser le dosage et réduire les effets indésirables.

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Dans un médicament chimique, la molécule, ou principe actif est identifiable puisqu’il a été spécifiquement développé pour obtenir un effet. En phytothérapie, la notion de principe actif est plus complexe en raison du principe de “totum” de la plante médicinale.

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LE TOTUM

Le totum, c’est le “tout”, c’est à dire l’ensemble des molécules que l’on trouve dans la plante. L’effet observé résulte d’une synergie entre ces différents composés, présents en quantité variable. Cela signifie que chaque molécule prise isolément n’aura pas le même effet que quand elle fait partie d’un “tout”.

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C’est pour cette raison que certaines études cliniques ne retrouvent pas les effets connus d’une plante quand elle est utilisée. Ces études se focalisent sur un seul des composés de la plante et ne tiennent pas compte de la notion de totum. 

Dans sa démarche de “rationalisation”, la science de ces dernières décennies a tenté de produire des traitements avec le concept de “une molécule peut soigner une maladie”. Ce n’est qu’en partie vrai, et les médicaments actuels basés sur ce principe ne sont jamais aussi efficaces qu’espéré. Car à l’instar de la complexité d’un totum, une maladie est rarement liée au dysfonctionnement d’une seule molécule de l’organisme. L’organisme est un tout, et l’origine d’une maladie est toujours multifactorielle. Par exemple, l’eczéma est dû à une peau sèche, mais toutes les personnes ayant un déficit de sebum n’ont pas forcément de l’eczéma. Comme pour chaque maladie, il a une composante génétique et environnementale. Sans en être la source, le stress est un déclencheur fréquent de l’eczéma. Pour soigner des maladies aussi complexes, il est donc nécessaire d’avoir une approche globale intégrant à la fois un traitement local, un traitement systémique et souvent un suivi psychologique.

Conclusion

L’utilisation de plantes médicinales ne doit pas se faire à la légère. Elle nécessite un savoir qui doit être transmis. Sans cette connaissance, il peut y avoir une mauvaise utilisation des plantes, qui comporte une part de danger. Elle ne doit pas remplacer une consultation médicale. En tout état de cause, ne prenez aucun traitement sans un avis médical si vous êtes enceinte ou allaitante.

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